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les p'tits marins de Tahiti

13 janvier 2008

Premier mouillage

Tout d'abord meilleurs voeux 2008 à vous tous

  Nous revoilà après plusieurs mois d'absence. Pendant tout ce temps plusieurs évènements se sont produits dont le principal a été une naissance. Notre équipage compte parmi elle une jeune Kahealani qui est agée aujourd'hui d'un mois.

  En même temps, nous avons continué à entretenir le bateau : Plusieurs travaux de boiserie ont été fait, ainsi que des changements au niveau de l'électricité. Je dois dire que c'est la partie la plus compliquée sur un bateau et plus encore lorsque l'on ne possède pas le schéma électrique. Il nous reste encore des travaux à accomplir au niveau de l'électronique et de l'autonomisation du bateau. Tout ceci devrait intervenir dans l'année 2008.

Mais avant de vous conter notre premier mouillage, je voulais vous présenter une nouvelles fois nos amis Nicolas, Stéphanie et leurs enfants qui depuis quelques mois se sont également lancés dans l'aventure de vivre sur un voilier voici quelques photos.

DSC00556Il s'agit d'un DUFOUR de 52 peids. Il a 5 ans. Il possède 5 cabines avec salle de bain. Auparavant il appartenait à une compagnie de charter à Tahiti et plus précisemment à Raiatea. Ils habitent dessus depuis le mois de septembre. Nous leurs souhaitons beaucoup de bonheur et navigation dans cette nouvelle vie.

Donc, nous arrivons au mois de décembre juste avant le nouvel an. Nous partons le samedi matin de la baie de phaeton à 8h00. le vent est EST Nord-est. Nous sortons les voiles : Nous possédons d'une grand voile et d'un génois. Nous sortons tout. Nous sommes au petit largue et atteignons la vitesse de 5 noeuds pour un petit 11 noeuds de vent. Mais après une demi heure de voile le vent faiblit et nous devons allumer les moteurs pendant plusieurs heures. Vers 12H30 le ciel qui s'est obscurci, devient alors noir et en quelques minutes nous nous retrouvons au coeur d'un grain de 35 noeuds, houle de face. Tant bien que mal nous affalons la GV. Je n'ai pas suffisemment d'expérience pour laisser au moins un ris. Christophe avec qui je fais la traversée prend la barre et navigue le prisca comme si il l'avait toujours fait. Deux heures plus tard le grain est passé nous avons 13 noeuds de vent, même allure nous réussissons à monter à 6,7 noeuds.

DSC00587

Seulement le vent faiblit de nouveau et en contournant Moorea par l'ouest nous sommes protégés du vent. Mais quel bonheur de voir par le suite une dizaine de dauphins passer sous le bateau et jouer. Ils sont restés vifs et arriver à les prendre en photos relève presque de l'exploi.

Enfin après 11 heures de navigation dont presque 9 au moteur, nous entrons dans la passe de la baie de Opunohu. nous jetons l'ancre à 18h30 juste avant la nuit.

Le lendemain matin au réveil, ce n'est que du bonheur nous avons que quelques mètres sous nos peids et  nous voyons divers poissons, raies, tortues et avec un peu de chance (nous n'en n'avons pas eu) des pointes noirs.

nos remarquons qu'à quelques mètres plus loin, se présente un meilleur mouillage dans 4 mètres de fond, aussi, nous décidons de nous y rendre et mouillons de nouveau. Autour du voilier que de l'eau transparente. Le midi, nous sortons manger dans un restaurant, les vacances débutent, tout va bien. Pendant le repas un grain passe, violent. Aucune inquiétude pour le bateau la chaine était lancée, l'ancre est bien dans le sable. Seulement au retour, le bateau est juste à coté d'une balise rouge autour, il n'y a que du corail, l'angoisse monte...A toute vitesse, nous arrivons au prisca. Toute la chaîne est lâchée. Je remarque que quelqu'un est monté sur le bateau pour empêcher celui-ci de partir. Nicolas regarde sous le bateau, je regarde dedans. Les dégats sont des éclats au niveau des safrans. Les moteurs fonctionnent, nous remontons la chaîne et regagnons la zone de mouillage. Après une inspection plus profonde, rien ne saute aux yeux hormis les éclats sur les safrans. Une certaine angoisse perdurera jusqu'à la fin du séjour, celle que le bateau dérappe de nouveau. c'est décidé nous changerons d'ancre, ce sera une delta et certainement une 20 kilos. Au retour au port de phaeton Yvan responsble du chantier a plongé  pour voir l'état des safrans : Une réparation devra être effectué dans l'année. Au final nous avons eu plus de peur que de mal.

merci encore aux personnes qui ont sauvé notre voilier !!!

Mais en attendant, nous vos offrons ces photos de mouillage, des couleurs qui resteront à jamais dans notre mémoire !!

DSC00658Prisca

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Et puis toutes les choses ont une fin. Vendredi, il est temps de lever une nouvelle fois l'ancre pour retourner de nouveau à Taravao. Midi et demi nous partons, nous sortons de la passe avec 15 noeuds,nous sommes au  grand largue presque vent arrière. Christophe (un autre...) qui connaît bien la voile me fait sortir uniquement le génois. C'est du bonheur, le voilier est libre, il glisse, il faut le sentir mais les sensations sont bonnes. Nous arrivons à la presqu'île de tahiti vers Minuit. Il n'est pas question de rentrer de nuit dans la baie. Le chenal est balisé mais, il n'est pas éclairé. Hors de la passe le vent est nul ainsi que la houle. Nous décidons de se laisser dériver, puis la magie de l'océan, les dauphins sont autour de nous, nous restons sous le charme à les écouter pendant plus d'une heure. Finalement à 8h00 le lendemain nous sommes à quai, fatigués heureux de cette semaine qui, va en appeler plein d'autres...

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19 août 2007

Fin du carénage

Iaorana à tous,

   Voilà c'est la fin du carénage depuis le vendredi 03 août date ou nous avons remis le bateau à l'eau. Commençons par une définition. Le carénage s'opère normalement tous les ans. Il s'agit de sortir le bateau de l'eau afin de changer l'antifouling. L'antifouling est une peinture appliquer sur la surface du bateau immergé pour empêcher les algues et les coquillages de se coller sur le bateau. Ces derniers ont en effet une forte influence sur les performances du bateau. Mais ils peuvent également l'endommager car le coquillage en se collant détruit plus ou moins le gelcoat protecteur du bateau et le rend par conséquent poreux. Toutefois, je n'avais pas seulement cet entretien mais aussi d'autres petits travaux à réaliser.

20_juillet

Une fois le bateau dans sa position finale on peut commener les travaux. Mais avant de passer aux travaux j'ai apprécié profiter de cette vue de la baie de Phaëton. Elle est une des baies les plus calmes de la Polynésie et la seule dont les assurances recommandent lors d'un passage de cyclone.

Donc, revenons au carénage. A la base je devais donc faire l'antifouling, changer les bagues de safrans et quelques travaux qui pouvaient s'effectuer aussi bien sur l'eau.

Après quelques jours de sortie et de ponçage, nous avons remarqué les premières marques d'osmose. L'osmose est une réaction chimique et fait que la coque reste humide et peut à terme se détériorer. Première source d'inquiétude mais après de longues discussions chargées de conseils, nous décidons d'enfermer l'osmose par le primaire (chargé en époxy) qui protège la coque d'autant que nous en sommes qu'au premier stade de l'osmose donc pas d'affolement. Il me faudra un peu plus de 10 jours de ponçage pour arriver à enlever toutes les précédentes couches d'antifouling. Ce qui m'a valu une grosse crise d'urticaire à un point que j'ai du trouver en urgence un soir de la crème à base de cortisone pour calmer les démangeaisons.

L'autre source d'inquiètude était la quille qui semblait avoir  déja été réparée. Mais encore une fois, nous décidons de ne pas y toucher car la réparation semble tout à fait saine. Alors passons au safrans (gouvernail). l'analyse de leur état montre qu'il faut d'urgence effectuer la réparation.

21_Juillet__5_

Les safrans ne sont que les gouvernails. le safran est relié au bateau par une mèche en inox en ce qui nous concerne. Mèche qui est prise dans le safran puis qui passe dans le tube de jaumière (tube qui part de la coque et mesure environ 80 centimètres). Au bout de ce tube la mèche est fixée au secteur de la barre. Cependant la mèche est fixée par des bagues à la base du tube de jaumière. Comme vous le voyez tout est très simple. sauf que nous, nous avons un palier suplémentaire (cf photo). C'est dans ce palier que se trouve la bague. Ces fameux paliers sont malheureusement en alluminium. Ainsi alminium + inox + eau = oxydation. Celle-ci a cassé le joint congé et le palier en gonflant empêchait les bagues de fairent leur office. C'est pourquoi ma barre était si dure à manipuler . La réparation à l'identique coute trop cher environ 400 euros par palier. Je me suis donc lancé dans des travaux pour modifier le tout et passer en bagues ordinaires.

21_Juillet__3_

Voici l'entrée du tube de jaumière vue de dessous du bateau. j'ai donc mis à l'intérieur un tube de PVC, j'ai collé ensuite avec de la colle époxy puis j'ai refais un joint congé en n'oubliant pas d'y mettre du tissus pour consolider le tout. J'ai mis environ une semaine pour faire la réparation. 26_juilletSur la photo de droite on voit la fin de la réparation avec le joint congé. Beaucoup d'inquiétudes pour cette réparation car bien évidemment je n'ai aucune expérience en la matière. A chaque étape Yvan le responsable de chantier m'a guidé, conseillé et confirmé l'état de la réparation. J'oubliais Jacques qui avec ses outils magiques m'ont fait gagné du temps et de l'argent pour les différentes réparations.

De même pour les réparations des jupes où, j'avais des trous à reboucher et de la peinture à faire.

bref, le plus facile, fut de poser le primaire et l'antifouling c'est à dire la peinture. D'ailleurs, Nicolas et Christophe sont venus m'aider et peuvent le confirmer.

Maintenant, il ne reste plus qu'à repatir avec le bateau,  aller faire des ballades en mer et croiser si possible une baleine. Elles sont en ce moment chez nous alors...

18 juin 2007

Noella et Namatanui pendant le carénage

Comme vous avez pu le constater, le carénage n'est pas une mince affaire... du coup, Namatanui et moi, on a déserté le bateau le temps que le carénage se fasse. Pour quelles raisons ? Le pont du bateau étant à 4 mètres de hauteur et qu'un risque de chute pour Namatanui est toujours présent, il nous a paru plus prudent que Namatanui ne reste pas au bateau : tomber dans l'eau est finalement un peu moins dangereux que tomber de 4 mètres par terre !!!

De plus, pour monter au bateau, il faut utiliser une échelle, donc un autre risque de chute...

Par ailleurs, un des trampolines a besoin rapidement d'être réparé...

Dernière raison, les produits sont assez dangereux, le carénage se déroulera pus sereinement si l'on est pas à tout le temps à le surveiller.

du coup, on squatte.Où ? A taapuna chez mes parents. ce n'est pas évident, mais c'est la  solution la plus pratique.

18 juin 2007

Sortie de l'eau

   La semaine dernière, nous avons sorti le bateau de l'eau. nous devons en effet faire le carenage. la manoeuvre a duré environ 2 heures. le bateau est ensuite conduit à son emplacement final pour l'entretien. au cours de ce mois, je vais donc faire le carénage mais aussi les vidanges des moteurs, retouche du gelcoat, les encadrements des panneaux en plexiglas...Pour l'instant, nous n'avons pas observé de l'osmose mais la quille babord semble est plus faible que la tribord du à une touchette avec du corail par les anciens propriétaires. Nous devons intervenir mais on ne sait pas trop comment encore.

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12_juin

9 avril 2007

Sortie du 06 avril première sortie en vrai capitaine

Forts de notre première sortie, nous avons réédité une nouvelle sortie vendredi. Cette fois-ci, les conditions n'étaient pas très idéales. Nous avions des grains passagers, une houle d'environ 1 mètre mais très serrée et un vent de 13 noeuds mais très irrégulier. Nous sommes sortis avec Stéphanie et Nicolas et leurs enfants. Ils envisagent également de vivre sur un voilier. Le temps moyen et les enfants malades nous ont obligés à rentrer dans le lagon pour pique niquer à 14 heures et profiter d'un instant de baignade.

Sortie_06_avril_07_0001   Sortie_06_avril_07_0003

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9 avril 2007

Sortie

Iaorana,

Ces deux derniers week-end, nous sommes sortis avec des amis entre autre Jonathan, notre voisin et ami. Il est kiné en libéral, je (Ludo) l'ai connu à l'IME. En plus des sorties que nous effectuons avec lui, il nous apprend à naviguer. Nous sommes sortis du coté de la presqu'île. pour la première fois depuis que nous avons remonté les coulisseaux.

Sortie_31_mars_07_0007Noëlla et Namatanui, ont été un peu malades car ils ont retardé l'heure de manger. Mais après une sieste ils ont tous deux pu profiter la fin de la sortie. Nous avons par ailleurs eu un temps magnifique. Enfin nous avons pour la première fois commencé à manoeuvrer seuls (Noëlla et moi). Voici quelques autres photos de cette sortie.

C_est_beau_une_voile_Sortie_31_mars_07_0009

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Vairao

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26 mars 2007

enfin montés

Malgré les retouches de Marc, les coulisseaux ne fonctionnaient toujours pas: le mat est à l'origine du nouveau souci. En effet, lorsqu'il a été repeint, des gouttes de peinture ont durci dans la gorge du mat, là où doivent passer les coulisseaux.

Du coup, nous voilà à retravailler le mat à plusieurs mètres de hauteur car, bien sur, les gouttes ne sont pas en bas mais en haut du mat !!! Le père Ludo avec ses outils, hissé à l'aide d'un baudrier et à l'aide de moi-même (il faut bien ça pour soulever les 72 kilos de ludo au winch) à plusieurs reprises, a rectifié la gorge du mat !

Aussi, hier,samedi,  nous avons hissé et surtout affalé la voile sans peine, ouf !!!

A nous, les ballades en catamaran, à la voile le week-end prochain !!!!

17 mars 2007

les coulisseaux

image0001   Vivre sur un voilier c'est extraordinaire tout change : le rythme, les paysages, les odeurs bref c'est une autre vie. Malgré ce tableau idyllique, certains problèmes peuvent apparaître, en autre pour nous le premier : les coulisseaux. Les coulisseaux servent à monter et à affaler la grand'voile. Lors d'une sortie sur la presque île avec notre copain Jonathan, les coulisseaux ne coulissaient plus, la grand'voile bloquait. Malgré tout, nous sommes arrivés à deux à affaler la grand'voile.

  Aussi dans la semaine, nous regardons l'ensemble du système. Nous constatons que les coulisseaux qui sont en nylon, ont gonflé, leur passage dans la gorge du mat n'est plus possible.

  Pendant deux semaines, nous cherchons sur internet pour retrouver des coulisseaux neufs mais sans succès. Vient alors le temps de faire des devis sur place, ici la vie est chère et le montant l'est lui aussi. Après quelques infos nous contactons une entreprise qui peut nous les faire monneyant 27 mille francs pacifiques ( un peu plus de 226 euros). Mais voilà, les coulisseaux sont refaits, mais ne coulissent toujours pas retour à l'envoyeur qui réajuste mais pas suffisamment.

   Dans le même temps nous contactons Marc qui a vécu pendant de très longues années sur un voilier. Nous le rencontrons. Aujourd'hui, il vit avec sa famille dans une maison mais la passion est toujours intacte. il décide de nous aider pour le réajustement. C'est une vraie rencontre avec Marc personnage au grand coeur, qui nous raconte avec passion ses expériences. Il vient d'acheter de nouveau un voilier qu'il restaure lui même.

   Merci Marc pour ton aide, à très bientôt à l'apéro pour de nouvelles histoires...

17 mars 2007

Les heureux propriétaires

R_veillon_du_24__12_Iaorana à tous,

   Voilà, nous aussi nous nous lançons dans un blog. L'idée est de vous faire partager un projet un peu fou celui de la vie sur un voilier en Polynésie française.

   Commençons par les présentations. Au mileu Noëlla. D'origine chinoise, native de Tahiti,elle est la quatirème génération sur le fenua (pays). Elle est enseignante en SVT (Sciences de la Vie et de la Terre). A gauche notre petit bonhomme, il s'appelle Namatanui (Les yeux des étoiles de la grande voûte céleste). Il a trois ans et a commencé l'école cette année. A droite, Ludovic, AMP (Aide médico Psychologique), travaille avec des enfants handicapés.

16 mars 2007

Le projet

   DSC03586   A partir du mois de novembre 2004, nous avons souhaité acquérir ou une maison ou un terrain. Toutefois les prix concernant les maisons comme les terrains sont excessifs. Nous n'avons pas néanmoins baissé les bras. En février 2006, nous avions pensé acheter la maison dans laquelle nous étions depuis presque 3 ans. Mais encore une fois nous avons vécu une grande désillusion lorsque le propriétaire annonce son prix de vente, car dans le même temps, il trouve un acheteur ayant la possibilité de payer la somme. Bref, nous devons quitter les lieux en juin et nous sommes à la fin février.

   En mars, je pars en mini camp avec les jeunes sur l'île soeur de Tahiti à Moorea. Au cours de ce séjour je visite un bateau, un magnifique Ketch de 27 mètres. Depuis toujours, j'avais le rêve de vivre sur un bateau. Il ne s'agissait toutefois pas d'un rêve pour Noëlla. Mais en parlant ensemble et en regardant les photos de ce ketch, elle est d'accord pour visiter d'autres bateaux et voir...Quelques semaines plus tard, nous retournons à Moorea pour visiter le ketch et un catamaran "le prisca". Notre choix est fait, se sera celui-ci. Le 24 juin 2006 nous devenions propriétaire de notre bateau, l'aventure peut alors commencer...

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